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Définir l’extrême

By Ludmila Rougeot

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Gandhi

« On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. » Gandhi

Lu dans un journal (gratuit) parisien (dont le nom m’échappe), décembre dernier : Une étude sur ces mouvements dits « extrêmes », qui voient le mal partout dans l’alimentation. Ces personnes ne pourraient rien acheter dans un supermarché normal, à part quelques fruits et légumes, des noix, du riz complet et un poulet rôti. (J’ajouterais que le poulet est encore de trop, mais passons.)

Qu’est-ce que l’extrême ?

  • Le refus de la quasi-totalité des aliments proposés en supermarché « classique »…

    ou le fait que ces mêmes supermarchés aient une offre dans laquelle la quasi-totalité des aliments contient du sucre sous toutes ses formes et d’autres additifs spécialement fabriqués en laboratoire, dont les conséquences néfastes sur notre santé ont été prouvées ?

  • L’extrême, est-ce de vouloir adopter une alimentation à base de produits naturels exclusivement (/produits cosmétiques/ ménagers)

    … ou de vivre « normalement » – éventuellement avec quelques maladies chroniques – et, plus tard, se faire opérer (= ouvrir le ventre) pour traiter des problèmes qui auraient pu être évités avec un mode de vie plus sain ?

  • Est-ce de ne pas boire de lait

    … ou, quand on réalise que beaucoup ne le digèrent pas, de fabriquer en labo un « lait » sans lactose, pour que ça passe quand même ?

  • Est-ce de refuser de consommer des produits animaux

    … ou le fait d’en manger (et d’appeler « élevage » des lieux de souffrance et de mort massive) ?

Il est temps de redéfinir l’extrême. Notre éducation nous a inculqué des schémas de ce qui est normal, et de ce qui ne l’est pas. Dans mon enfance, j’ai appris une chanson dont les paroles sont « Je ne veux pas manger les animaux, mais il le faut, mais il le faut. » J’ai mis des années avant de me rendre compte que l’argument « il le faut » n’était pas des plus solides.

Posons-nous la question : qu’est-ce qui a été défini comme « normal », juste parce que ça l’est, par habitude ? L’anormal devient alors l’extrême. La peur de passer pour « extrême », et donc être exclu de la société « normale », est importante chez la plupart d’entre nous.

Exercice difficile de remise en question : si les schémas préconçus n’existaient pas, quelle serait la meilleure façon d’agir selon vous ?

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