Il est des odeurs corporelles transcendantes. Celle de votre amant(e), qui vient de se dépenser. Mmmh…irrésistible.

D’autres, disons plus…fétides. Celle d’une personne ayant passé 11 heures dans un Megabus avare de climatisation.

Alors que nous ne saurions qu’encourager la libre diffusion d’une sueur fraîche, passées quelques heures, le déodorant se révèle indispensable.

Pourquoi les déos classiques sont-ils à proscrire ?

1- aluminium (cancérigène), silicones (bouchent les pores), parabens et autres réjouissances néfastes à votre santé (et celle de la planète) garnissent ces petits flacons d’apparence inoffensive. Le coût environnemental est encore plus élevé avec les déos en spray.

2- en bloquant la transpiration, le déo anti-transpirant empêche la peau de respirer et à la régulation de la température corporelle de se faire

3- ces flacons en plastique ou alu sont d’une laideur... Couleurs criardes, matières vulgaires, représentations d’êtres humains levant les bras. Voulez-vous vraiment abaisser votre salle de bains à la trivialité de la société industrialisée ? C’est bien ce que je pensais.

Les alternatives :

• les déodorants bio : malheureusement, malgré une composition convenable, trop nombreux sont ceux dont l’efficacité laisse à désirer. En attendant de découvrir le Saint Graal du déo bio, il va falloir opter pour une solution de repli.

• le bicarbonate de soude (alimentaire surfin) : une poudre blanche à masser sur les aisselles

  avantages → efficacité 100%

                               → neutralise l’odeur indésirable sans la couvrir par une autre. Ainsi, pas de risque                que votre déo concurrence votre N°5.

                        → économique : un boîtier de 2€ durera une éternité – et peut se prêter à bien d’autres usages

        inconvénients → la poudre peut irriter la peau, (à éviter juste après une épilation). On peut  dans ce cas la mélanger à une huile.

                               → il faut prendre le temps de masser ses aisselles. Pas bien compliqué, mais il faut psychologiquement se faire à l’idée d’y passer 15 secondes au lieu de 2.

• l’huile essentielle de palmarosa : préconisée par la pharmacienne Danièle Festy, dans son livre « Ma Bible des huiles essentielles » (très instructif, pour ceux qui souhaitent en apprendre plus sur l’art de traiter les divers maux du quotidien à l’aide des HE, je vous le recommande)

  avantages : → application rapide et sensuelle : juste une goutte sur chaque aisselle

                          → vertus : « comme elle est antibactérienne et antimycose, elle prévient aussi la formation de mauvaises odeur sur les vêtements. Et avec elle, aucun risque d’auréoles blanches ni de tâches quelconques. »*

                          → subtile odeur florale (qui peut être un inconvénient si vous ne l’appréciez pas)

       inconvénients : → appliquée seule, elle peut provoquer une sensation de brûlure. Dans ce cas, la mélanger avec une huile végétale au préalable.

* D. FESTY, « Ma Bible des huiles essentielles », Éd. Quotidien Malin, 2008, p. 483.

• le déo fait maison : avec, par exemple, la recette de la fiévreuse Antigone XXI.

  avantage : réunit les bienfaits des ingrédients naturels en atténuant leurs inconvénients

  inconvénient : il faut mettre la main à la pâte…